Lögberg-Heimskringla - 01.06.1967, Blaðsíða 11
LÖGBERG-HEIMSKRINGLA. FIMMTUDAGINN 1. JÚNÍ 1967
11
ENNIAL
CANADA
nt on April 14-th, 1967, and placed in the
ig on Wellington Street, Ottawa.
Saga literature of Iceland.
This ancient, classic lan-
guage of Northern Europe —
Old Norse — preserved
through the centuries and
still spoken in Iceland today
-— has a close kinship with
Anglo-Saxon which forms the
basis of the most forceful and
effective speech in modern
English. Icelandic is one of
the required subjects in ad-
vanced studies of English in
the Universities of Great
Britain, the older Universities
of North America and in in-
stitutions of higher learning
in other countries.
Trade and communication
between Iceland and Green-
land with the rest of Europe
continued up to, and beyond,
the period of active explora-
tion and conquest of the New
World by the Spanish, Portu-
guese, English, French, and
Dutch navigators and explor-
ers.
During the years before and
after A. D. 1470, there was a
determined effort by experi-
enced and seasoned naviga-
tors to explore the lands they
knew existed beyond the
western horizon. They were
encouraged and supported by
merchants of means and by
people in high authority.
On August 3rd, 1492, Christo-
pher Columbus sailed south-
west from Palos, Spain. He
had carefully calculated the
latitude along which he in-
tended to travel. From his
earlier experience ,as a naviga-
tor, while exporing the west
coast of Africa, he knew that
the prevailing trade winds
blew westward at that time of
the year. When he finally re-
set his course due west, after
reaching the Canary Islands,
he fully expected to reach the
J shores of Asia.
NADIAN HISTORY
'ESTERN HEMISPHEKE
KY OF THE EASTERN COAST OF CANADA BY
IN THE LATE TENTH CENTURY.
IS FROM CRAENLENDINCA SAGA <THE SACA OF
/RITINC IN ICELAND ABOUT A.D- 1200 AND
OOK.), A VELLUM MANUSCRIPT COMPILED IN
5 1NTHE WEST BY BJARNI HERJOLFSSON, OF
R.1BES THÉ VOÝAGE OF DISCOVERY OF LEIFR
N'DINGS IN HELLULAND (FLATSTONELAND).
INELAND). THÉSE EXPLORATIONS LED TO AN
LLSEFNI WHOSÉ SON.-SNORRI THORFINNSSON,
REENtÁND AKD EASTER.N CANADA SOEPOItTS
i oE EXPtOItATÍON AND COIONIZATION.
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BJARNI HERJOLFSSON VOIT LA TERRE NOUVELLE
... A PAES CEtA Its VIRENT LE SOLF.IL DE NOUVEAO ET PURENT S'ORIENTER; ILS HIS3ERENT VOItB ET
AFRES AVOIR VOOUE UN JOUR.ILS VIRENT LA TERRE.
ItS DISCUTERENT ENTRE EUX DE QUEL PAYS CE ROURRAIT ETRE. BJARNI PENSA QUE CE NB POUVAIT ETRE
LE OROENLAND. L' EQtllPAOE LWl DENANDA S’ILVOULAIT Y DEBARQUER OU NON. BJARNI REPONDIT,"j« CENSE QUE NOUS
DEVRIONS NAVIGUER TRES PRES DE L A COTE "
C'EST CE QU’ltS riRENT, ET BIENTOT IIS EURENT VOIR QUE LA REOION N'ETAIT EAS HONTAONEUS8. MAIS
ETAIT BIEN BOISEE AVEC DES COLLINES PEU ELEVEE S. AINSI ILS PRIRENT LE LAROE DE NOUVEAU. LAI3SANT LA
TERRE DERRIERE EUX A BABORD. ]]
LES EXPLORATIONS DE LEIFR EIRILSSON
... fts PREPARERENY LEUR BATEAU ET PRIRENT LE LAROt. LA PREMIERE COTE QUOLS VtRENT FUT LA
DERNItRE QUE BJARNi AVAIT VOF.i ILÍ S’ARRETF.RENT TOUT PRES ET JETERENT L'ANCRE. MIRENT UNE EMBARCATION A
LA MFR ET ALLERENT A TERRE. ILN'T AVAIT POINT D'NERBE ET L'ARRIERE-PATS ETAIT COUVERT D'ENORMES OLAClERS. ET
enTre les olaciers et la mer la terre etait commé une seule pierre plate.il leur semblait que c'etait un
PATS SANS VALEUR.
PÚIS LEIFR DIT."MA1NTFNANT NOUS AVONS PAIT ENCORE MIEUXQUÍ BJARNI ENCEQUI CONCERNl CE PATS-NOUS
r AVONS MIS PIED Dti MOINS. JE DONNERAI UN NOM A CE PAYS ET JE l'APPELLERAI HEtLULAND."
ItS RETOURNERENT Á LEOR BATÉAU ÍT PRIRENT tE LAROE. ItS ViRENT UNE SECONDE TERRE. ENCORE UNE POIS
ILS NAVIOUERF.NT TOOT PRE3. JÉTERENT L'ANCRE- MIRENT UNE EM.BARCATION A LA MER ET AtLERENT A TERRE.CE PATS ETAIT
PLAT ET BOISE AVEC DES PtAÓES DE SABLÉ BLANC PARTOUT OU ILS ALLERENT; ÉT LA TERRE DESCENlJAIT DOUCEMENt VERS LA MER.
LEIPR DIT.'yp. DONNERAI A CE PAYS UN NOM SUOOERE PAR SES RICHE33E3 NATURELLÉS: IL S'APPELLERA MARRLAND'.*
ILS RETOURNERENT A LEUR BATEAU AUSSI RAPIDEMENT QUE POSSIBLE ET VOCUERENT DEVANT UN V ENT
BOUPPLANT DU NORD-EST PENDANT DEUX.JOURS JUSQU'AU MOMENT OU ILS VIRENT DE NOUVEAU LA TERRR. ILS SE DIRIOXRENT
VERS ELLE ET ARRIVERENT A UNE ILE QUI SE TROUVAIT AU NORD DE LA COTE.
ILS V DEBARQUERENT ET REOARDERÉNT AUTOUR D'EUX.IL PAISAlT BEAU. LA ROSEE ETAIT SUR L'HERBt.ETLA
PREMIFRF. CHOSEQU’ltS PIRENT. CE PUT D'EN MOUlLLER LEURS MAINS tT DE LA PORTER A LF.URS LEVRES. C'ETAIT, LEUR
SEMBLA-T-lt.LA PLUS DOUCE CHOSE QU'ILS EUSSENT JAMAIS OOUTEE. PÚIS ILS RETOURNERENT A LEUR BATEAU ET PENETRERENT
DANS LE DETROIT QUI SE TROUVAIT ENTRE L'ILE ET LE CAP QUE EORMAlT LA TERRE PERME AU NORD.
ILS PlRENT ROUTE A L'OUEST ET DOUBLERENT LE CAP. II V AVAIT DES HAUTSPONDS LA. ET A MAREE BASSE LEUR
BATEAU ETAIT ASEC. LA MER PRESQUE HORS DE VUE. MAIS ILS ETAlENT TELLEMÍNT IMPATIENTS DE DEBARQUER QU’ILS NE
POUVAIENT ATTENDRE QIIE LA MAREE VINT DESP.CHOUER LE BATEAU.ILS DESCÍNDIAENT, COURURENT VERS LATERRE A CENOROIt
OU UNE RIVIERE SORTAIT D'UN LAC.ILS PRIRENTUN CANOT A t'AVIRON ET RETOURNE RENT AU BATEAU DES QU'IL PUT RF.MIS
A FLOT PAR L-A MAREÉ MONTANTE. AVEC LE BATEAU ILS REMONTERENT LA RIVIERE ET PENETRERENT DANS LE LACOU ILS
JETERENT L’ANCRE. ItS APPÖRTE R ENT LEURS HAMACSA TERRE ET ERíOERENT DES BARAQUES. PUIS ItS DECIDERENT D*Y
PASSER L'HIVER ET CONSTRUISIRE NT QUELQUES ORANDES MAISONS.
IL Y AVAIT ABONDAMMENT DE SAUMONS DaNs LA RIVIERE CT DANS LE LACl LES PLUS ORANDS SAUMONS
OU’ILS EUSSÉNT JAMAIS VU5. L£ PATS LEUR SEMBLAIT 51 DOUX QU'ILS N'AURAIENT PAS 8ESOIN DE POURRAOE POUR LE
BF.TAIL PF.NbANT L'HIVER. IL N'Y AVAIT PAS DE CEL PENDANT TOUT t'HIVPR ET L'HERBE N* 51 DESStCHA ÖUERE.
DANS CE PAY5. LE JOUR ET LA NUIT ETAIENT D’UNE LONOUEUR PLUS EOALE QU'AU OROÍNLAND OU Qtl’EN
ISLANDE: LE SOLEIL S'ETAIT DEJA LF.VE A NEUF HEURE5 DU MATIN LX JOURLE PLUS COURT DE L'ANNEE ET IL NE St COUCHAlT
PAS AVANT TROIS HEURIS DE L'APRES - MIDI.
QUAND ILS AVAIENT TERMINE LA CONSTRUCTION DE 1,EURS MAISONS. LtlPR DIT A SES COMPAONONS."MAINTENA NT
JF. VEUX DIVISEA NOTRE COMPAONIE «N DEUX OROUPES POUR PAIRE IXPLORER Lt PATS. LA MOITIt Dt tA COM PAONII
DOIT RESTER ICI PRES DES MAISON* PENDANT QUE LES AUTRES S’EN VONT EXPLORER - MAIS CIS DtRNItRS Nt DOIVtNT
PAS ALLER Sl LOIN QU'ILS Nt PUIS51NT RENTRER LI SOIR DU MEME JOUR. IT ILS Nt DOIVINT PA5 SX StPARIR ItS
UNS DES AOTRES.”
ItS MIRENT SES ORDRtS X'tXECUTION PENDANT QlittQU! TEMPS- TOUR A TOLR LtlPR lUI-MEME SORTAIT
AVEC Lt CROUPE D'EXPLORATtURS OU RESTAIT IN ARRIERE A LA BASt.
LEt FR ETAIT UN HOMME ORAND IT PORT DONT L'APPARENCE ETAIT IMPOSANTI. C'tTAIT UN KOMMI SAOACB
DONT LB COMPORTEMENT BTAIT TOUJOURS MODtRE.
NIAL CIFT
ILS DORMIRENT LE RESTE DE LA NUIT. 1T LE LENDEMAlN MATIN LEIPR DIT A 8IS HOMMES,"MA!MTENANT
NOUS AVONS DEUX TACHES A ACCOMPLIR. TOUS LES DEUX JOURS NOUS DEVONS CUEILLlR OtS RAISINS ET COUPER
DES 5ARMENTS, ET ENSUITE ABATTRE DES ARBRES. POUR CONSTITUER UNE CAROAISON A MON BATEAU.
ON PIT CELA. ON DIT QUE LE BATEAU QU'ILS RÍMORQUAIFNT ETAIT TOUT REMPLl DE RAISINS. ILS PRIRENT
UN PLEIN CHAROEMENT DI BOIS A BORD. AU PRINTEMPS ILS S'APPRETERENT A PARTIR ET PUIS PRiRENT LA MER.LEIPR
donna AU pays un nom SUOOERE par SBS qualites NATURILLBS ET L'APPELA VINLANO.
Thirty-two days later, he
and his crew landed on the
Island of San Salvador in the
Bahamas — the first Europe-
ans to sail that broad south-
ern expanse of the Atlantic
Ocean.
On some of the maps drawn
in the fifteenth century, Vin-
land was shown as just an-
other large island — “Vin-
landa Insula” — in the North
Atlantic, over twelve hundred
miles north of the Caribbean
Islands discovered by Colum-
bus.
It is greatly to his credit
that Columbus thoroughly in-
formed himself before em-
barking upon his long and
hazardous journey. By all re-
liable accounts that are avail-
able to us, he certainly did
not just sail “out into the
blue”. If we can accept the
biography written and pub-
lished in 1521 by his own son,
Ferdinand, as a reliable source
of information, then Colum-
bus did visit Iceland in Feb-
ruary 1477. His genius as a
navigator and an explorer was
enhanced because he had stu-
died the scientific records of
the time and thus, contrary
to the popularly accepted
theory of the day, he had
sound reasons to believe that
the world was round. By using
the navigational information
at his disposal, Columbus cal-
culated that land could be
reached by travelling seven
hundred leagues westward
from Spain. This estimate
proved to be correct, even
though he failed to reach the
East Indies.
When Columbus was forced,
at the Robida Convent, to give
his reasons for his belief that
land existed beyond the rim
of the Western Ocean, he stat-
ed that he based this convic-
tion “ ... first, on the nature
of things; second, on the re-
ports of navigators; and third,
on the authority of learned
writers..
In 1497, John Cabot sailed
westward from Bristol, Eng-
land, on a voyage of discov-
ery. According to the well-
known Canadian historians,
Lower and Chafe, “... the
prosperity of Bristol was de-
pendent on the cod fisheries of
Iceland. The agreement under
which these were open to
Englishmen was about to run
out and the merchants of
Bristol were naturally anxi-
ous to find new fishing
grounds...“
Cabot explored and charted
the coasts of Newfoundland
and Nova Scotia. On his re-
turn to England, he reported
— amongst other things — on
the fabulous fishing grounds
off the coast of Newfound-
land. Subsequently, these fish-
ing grounds provided an im-
portant source of food for the
people of Europe.
In 1534 and 1535, Jacques