Islande-France


Islande-France - 01.11.1947, Page 41

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ÍSLANDÉ - FRANðÉ í’arement á la sui’face des plaines, mais elle atteint une notable épais- seur dans les montagnes oú les sports d’hiver sont trés pratiqués. , II est étonnant de noter la premiére impression de la plupart des voya- geurs qui ont visité l’Islande. IIs pai'lent de la transparence exception- nelle de l’atmosphére, á ti’avers laquelle ils ont vu resplendir, á la lumiére éclatante du soleil, des glaciers d’une hlancheur éhlouis- sante. lls disent qu’ils n’ont que bien rarement rencontré, méme en mon- tagne, un air aussi pur. L’Islande, chacun le sait, est une des contrées les plus volcaniques de la terre. Les anciennes éruptions ont laissé, un peu partout, des traces importantes: de larges plaines cou- vertes de lave ressemhlent á une mer qui se serait í'igée soudainement en pleine tempéte. Le 29 Mars dei’- nier, le plus céiéhi'e des volcans islandais, l’Hekla, froid et silencieux depuis 102 ans, se réveilla. Ses neiges et ses glaces disparui’ent dans une formidable colonne de vapeur qui, mélée á la fumée et aux cendres, atteignit une hauteur de 20.000 mé- tres; des coulées de lave incandes- cente s’étendent maintenant sur ses pentes. De tels événements sont rares. En revanche, les sources chaudes — une des curiosités du pays — ont toujours plus ou moins de débit. On les ti’ouve dans toute l’ile et á toutes les altitudes; tout au haut des pentes des montagnes, ainsi que dans les plaines; au ni- veau de la mer et méme plus Ixas encox’e, puisque certaines d’entre elles ne sont visibles qu’á rnax’ée hasse. Ces sources thermales se pré- sentent sous des formes trés vai’iées; les unes sont paisihles; d’autres, au conti-aire, “geysers” de dimension impressionnante, émettent continuel- lement de puissants jets d’eau houil- lante. C’est lá une soui-ce énorme d’énergie. Dui’ant ces dei’niéres an- nées, les Islandais se sont mis á l’utiliser pour le chauffage des mai- sons, des bátiments puhlics, des piscines etc...... Reykjavik, aux intérieurs chauds et confortahles, est devenue une ville unique, une ville sans fumée aux ahords du cercle polaire. A proximité, on a pu eonstruire des seri’es oá viennent non seulement des fleurs, mais aussi des tomates, des melons, des í’aisins, et méme chose extraordinaire — des bananes! Que dire de la plus céléhre des sources chaudes, du grand “Geyser” qui a donné son nom á tous les jets d’eau chaude du rnonde entier? Pen- dant des siécles, il s’était manifesté. avec une telle l'orce el une telle majesté qu’il était devenu, pour chaque génération, un ohjet d’émer- veillement. Mais, sans aucune cause apparente, il cessa soudain toute acti- vité en 1910. On commencait déjá á se résigner á I’idée de ne plus le revoir dans sa splendeur passée, quand, pendant l’été de 1935, il se remit á jaillir aussi puissamment que jadis. Rien ix’est plus impi’ession- xxant qxie la vxie de cette coloixne inintei'rompue d’eau houillante et

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