Le Pourquoi pas - 2012, Blaðsíða 28

Le Pourquoi pas - 2012, Blaðsíða 28
Le sport fait partie inté- grante de la vie des enfants et adolescents islandais. La sécurité dans le pays permet par exemple aux jeunes gar- çons de rester jusque tard le soir à s’amuser avec un bal- lon. Le pays a en effet un ratio assez important de sportifs de haut niveau ou professionnels, avec des ré- sultats sur la scène interna- tionale presque incroyables pour une île glaciale qui compte seulement 320 000 habitants. La fin de la seconde guerre mondiale ainsi que le plan Marshall ont sorti l’Islande de la pauvreté et ont permis au pays de commencer à se développer à la manière occidentale, tout en gardant un esprit nordique caracté- ristique de tous nos sportifs de haut niveau. QUAND ? à l’époque du plan Marshall ? Les infrastructures étaient rares ou de mauvaise qualité, ce qui ne permettait pas de s'entraîner correcte- ment, et l’hiver interdisait al- ors les sports d’extérieur. Malgré cela, les résultats étaient au rendez-vous lors des jeux Olympiques, dans des disciplines comme le saut en longueur, le lancer de poids et d’autres pouvant se pratiquer régulièrement, même si les mé- dailles se faisaient parfois at- tendre. Le premier à avoir réussi une grande carrière dans le foot- ball fut Albert Gudmundsson dans les années soixante, son majestueux pied droit l’a mené à Arsenal, Nancy puis au Mi- lan AC. Lors de ces trente dernières années le sport s’est beaucoup développé : des gymnases, ter- rains synthétiques, piscines ainsi que des pistes chauffées ont étés construites. Des en- traîneurs étrangers sont venus apporter leurs connaissances comme le français Jacky Pel- lerin aujourd’hui à la tête de nos équipes de natation. Ce qui définit les sportifs islan- dais est un ensemble de valeurs avant tout personnelles. Une volonté de s’entraîner dur dès l’adolescence, une foi inébran- lable en la réussite ou encore un très grand professionnal- isme par rapport au régime ali- mentaire. En réalité, ceux qui devien- nent sportifs sont le plus sou- vent repérés entre 14 et 17 ans, le petit nombre d’habitant fait que chaque jeune à sa chance d’être vu par observateur étranger. Pour les autres, la tâche est plus difficile car presque chaque is- landais travaille pour financer ses études, ce qui empêche de s'entraîner correctement. Il n’existe pas de centres de for- mation à l’année, seulement en période estivale. Les résultats dans les diffé- rents sports sont très hon- orables. L’équipe de Handball islandaise est excellente, les Jeux de Londres seront leur quinzième grande compétition de suite. L’équipe a remporté la médaille d’argent après une finale perdue face à la France à Pékin en 2008 ainsi que la médaille de bronze deux ans plus tard aux championnats d’Europe en Autriche, compé- tition encore un fois gagnée par les Bleus, qui s’y connais- sent également au lancer de balle taille 3. La « star » dans l’équipe est Olafur Stefansson, ou Oli tout court (prononcez « au lait »). Son palmarès est incroyable : champion d’Allemagne, cham- pion d’Espagne avec des coupes nationales également, cham- pion d’Europe de nombreuses fois et, plus récemment, cham- pion du Danemark avec le club “nouveau riche” de AG Køben- havn à Copenhague. Il fut longtemps le meilleur arrière droit du monde. Il sait mar- quer, avec ou sans saut, délivrer des passes magiques à son pivot ou son ailier et j’en passe. Il est si fort que la plupart des équi- pes le prenaient en “strict” dès le début du match, terme hand- ballistique qui consiste à ce qu’un défenseur vienne se plac- er juste devant un attaquant pour l’empêcher de recevoir la balle et limiter ainsi au maxi- mum son impact dans le jeu. Malgré cela, il était quand même proche de la perfection. Il fut longtemps le joueur le mieux payé au monde avec cinq millions d’euros par an, aujourd’hui seul son coéquipi- er danois Mikel Hansen gagne un peu plus. A 38 ans, les prochains JO se- ront probablement sa dernière compétition avec la sélection, il laissera un grand vide der- rière lui. Lors des dernières demi-finales de coupe d’europe, l’Islande était représentée par 6 joueurs dans trois équipes et deux en- traîneurs, contre par exemple les deux français Didier Di- nard et Luc Abalo. Les autres sports qui nous réus- sissent bien sont le ski, le bad- minton, la natation, lancer de poids , le saut à la perche -sur- tout chez les filles- et le foot- ball, plus par les individus que par l’équipe nationale, même si on trouve du mieux depuis l’arrivée du sélectionneur suè- dois Lars Lagerback. Dans le football nous avons des générations montantes prometteuses, les terrains syntéthiques intérieurs com- mencent à payer. La plupart de nos joueurs évoluent dans les championnats scandinaves, mais également dans les trois plus hautes divisions anglaises. Le football féminin est bien meilleur que le masculin, la sélection se classe parmis les 15 meilleures du monde et nos joueuses pratiquent en Suède, en Allemagne et plus chaleureusement au Brésil. Le manque pour les sportifs est souvent financier, les institu- tions ne sont pas puissantes et les citoyens islandais donnent souvent de leur propre argent pour aider un peu. Par exem- ple nos handballeuses devaient jouer un match au Brésil ré- cemment et il n’y avait d’argent disponible que pour le vol aller, ce sont alors elles-mêmes et des suporters ou amateurs qui ont permis le vol retour. L’avenir est prometteur, on ob- serve toujours la même volonté dans les yeux des enfants et le pays sortant gentiment de la crise permettra peut-être en- fin à nos sportifs de s’épanouïr pleinement dans leurs activités. Par Victor Gestsson Gayet Photo : eurofootboll.se et qpr. co.uk No28 Sports Ses talents balle au pied furent vite repérés par les néerlandais venus d’ Eindhoven, il s’exila alors jeune et commença sa car- rière sur le front de l’attaque du PSV aux côtés d’un brésilien nommé Ronaldo. Une sale blessure au genou contractée en sélection l’obligea à rentrer au pays et presque à mettre une croix sur sa carrière. Il repris cepedant l’entrainement au club de Reykjavik : KR. Tout le monde se moquait de son poids mais petit à petit on redécouvrit ses qualités. La chance de sa vie est arrivée quand le Bolton football club a contacté son père et agent. Quelques essais plus tard et un contrat fut signé. Eidur était loin d’être ridicule contre les rugueux défenseurs anglais et Chelsea en fit son attanquant durant de nombreuses années, et il ne furent pas déçus lorsqu’il enchaînait les buts. L’arrivée d’Abrahamovic et ses pétro-dollars ont changé le status du joueur qui malgré tout était amoureux du maillot et resta encore un an. Ensuite ce fut Barcelone qui fit venir le joueur pour une somme entre 12 et 15 millions d’euros, ce qui reste le plus gros trans- fert pour un Islandais. Il joua beaucoup un et demi avant d’être placé parmis les rem- plaçants, mais il gagna tout de même la ligue des champions et deux championnats d’espagne. Il ne serait pas correct de ne parler de ses problèmes extra sportifs : jeux d’argent principalement, sans cela il aurait sûre- ment fait une carrière plus grandiose encore. Après un passage raté à Monaco, où il louait son 150 mètres carré à 45.000 euros mensuels, et un petit rebondissement à Tottenham, il joue aujourd’hui à Athènes. Pour l’anecdote son père était professionnel aussi, le petit est rentré en cours de match internationnal à la place de son père et ils devaient jouer ensemble lors du prochain match mais la blessure au genou a brisé ce rêve. Le sport et les Islan is Portrait: Eidur Gudjohnsen Heiðar Helguson, joueur de QPR a été élu sportif de l'année

x

Le Pourquoi pas

Beinir tenglar

Ef þú vilt tengja á þennan titil, vinsamlegast notaðu þessa tengla:

Tengja á þennan titil: Le Pourquoi pas
https://timarit.is/publication/2064

Tengja á þetta tölublað:

Tengja á þessa síðu:

Tengja á þessa grein:

Vinsamlegast ekki tengja beint á myndir eða PDF skjöl á Tímarit.is þar sem slíkar slóðir geta breyst án fyrirvara. Notið slóðirnar hér fyrir ofan til að tengja á vefinn.