Ársrit Verkfræðingafjelags Íslands - 01.01.1915, Blaðsíða 30
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une compensation abregée, procedant par plusieurs
voies á la détermination d’un certain cöté conven-
ablement situé et ainsi de suite. Dans le canevas
étroit de la cöte du sud qui est la plus difficile, on
a pris comme points de départ la base de Reykja-
vik et celle de Hornafjörður pour atteindre la ligne:
Hjörleifshöfði — Gæsatindar. La jonction s’accorde
avec 0,i7 m ce qui est équivalant au 1 : 106500 (le
cöté est 18106 m) ou moins du 1 : 100000, étant ainsi
un résullat plus que satisfaisant. I)u reste on peut
ordinairement compter l’erreur moyenne pour une
direction mesurée ;i environ 3" ce qui fait que l’in-
certitude d’un cóté d’une longeur de 50 km sera
environ 1 m. Le plus souvent elle est pourtanl
— aussi á cause de la compensation —
beaucoup plus petite et pour les cötés plus courts
relativement encore moins importante. En tout cas
elle se montre bien inferieure :i ce que permet
l’échelle de la carte. A l’usage du levé de détails on
a encore mesuré des points secondaires: des pyra-
mides, des églises, des sommets etc. Leur exactitude
est naturellement moindre (|ue celles des points prin-
cipaux. La hauteur des points trigonométriques est
déterminée par le mesurage des distances zenilhales
reciproques et les point plus proches sont compensés
par une métliode abregée. ördinairement on peut
dire que leur discordance reciproijue ne dépasse jias
0,5 m. La hauteur est calculée sur la marée prcs des
cötes. Quant aux points les plus importants on passe
les coordonnées géographiques des points de départ
:i ceux-ci ;'i l’aide des cótés du triangle lorsque, en
calculant, on a déterminé leur longeur. Puis les
coordonnées géographiques sont transformées en
planes coordonnées rectangulaires sur la projection
choisie. Enfin tous les autres points sont calculés snr
le plan, mais il faut prendre en considéralion le dé-
formement des angles el le déformement de l’échelle.
La projection dont on s’est servi jiour l’Islande est
la conforme jirojection conicjue. Son meridien central
se trouve au 31° 36' ;i l’ouest de l’observatorie de
Gopenhague et la jiaralléle tangente esl au 65°. L’axe
Y est le tracé dans le cóne directement vers le nord.
L’axe X est la tangente de la jiaralléle 65° directe-
menl vers l’ouest. En calculant sur ce plan il faul
se souvenir que loutes les dislances y sont plus
grandes que celles du sphéroide, surtout plus on
s’éloigne de la paralléle 65°. Seulement le long du 65°
les susdites distances sont les mémes. Le systéme
des cartes est ainsi fixé que les feuilles tjui parais-
sent maintenant au 1 :50000 ont une étendue du
nord au sud de 20 km, de l’est :i l’ouest de 22 km.
Les cadres des carles sonl paralléles aux axes coor-
dinés, mais sont coupés par les lignes géographiques
:’i des angles qui, á l’exception de celles longeant
l’axe Y, sont difi’erents du 90°.
A I’aide des coordinées rectangulaires lous les
points fixes sont marqués sur la table de mesure et
jrar cela ainsi ijue jiar les hauteurs des points, celui
i|ui mesure les détails obtienl le squelelte sur lequel
il doil conslruire son levé du terrain avec tous les
objets (jui sont :i sa surface. Le papier dont il se
sert est collé sur une plaque d’aluminium qui s’at-
tache ;’i la planehette. Celle-ci est disposée paralléle-
menl :i l’horizon et d’aprés la direction des poinls
cardinaux. Les jjoints sont mar<|ués sur la jdanchelte
avec l’alidade nivelatrice danoise qui sert aussi :i
determiner les hauteurs. (iel instrument est construit
en Danemark, mais a été adopté dans d’autres pays,
par exemple en AHgemagne. II permet de déterminer
et de tracer des directions sur le lerrain et comme
la lunette a deux fils horizontaux elle jreut aussi
déterminer la distance ;i un certain jioinl ou on a
placé un poteau gradué. L’instrument a encore un
arc de hauteur pour mesurer la hanteur angulaire ce
qui permet de déterminer la hauteur du point en
question, la hauteur de la lunette élant connue. La
travail de celui qui mesure Ies details (le guide) de
la campagne donne ;’i l’homme intelligent I’occasion
d’user jilusieurs dilí’erentes méthodes jiour la solution
du probléme selon la nalure du terrain el selon
la situation des jioints donnés. Les nouvelles
stations (ju’il est obligé d’etablir sonl le plus
souvent relevés par intersections ou jiar le jiro-
bléme des 3 points. Les distances sont deler-
minées jiar le télémélre :i fils dans la lunette et j^ar
la lecture du poteau ou par des coupes d’une base
verticale ou horizontale. La bauteur enfin se déter-
mine jiar Ia lecture ae la divison de sinus ou de Ia
gradualion de l’arc de hauteur en rapport avec la
distance. Lorsíjue le terrain est pourvu d’un nombre
convenable de points connus (cötes) tous les objets
sonts tracés ainsi que les formes de la surface. Celles-
ci sont designées par des courbes é<|uidistantes d’une
intervalle de 20 m. Des falaises abrujites son tracées
;’i l’aide des hachures. Enfin on prend note de
tous les noms (jui se trouvent sur le terrain en
(juestion.
Quand arrive une table de mesure ainsi dressée
sur le terrain, elle n’est nullemenl préte :’i étre pu-
bliée. Un grand travail reste encore :’i faire, c’est-a-
dire les préparatifs pour la reproduclion. A ce pro-
pos il faut faire de chaque table aulant de dessins
qu’il y a de couleurs, dans ce cas 6. Puis il faut
jiasser tous les dessins :’i une plaijue d’aluminium
spéciale (une sorte de cliché) fait pour étre mise
dans une presse lithographique. C’est seulement lors-
que Ia carte a passé autant de fois par la presse
qu’elle a de couleurs qu’elle est terminée. II faut bien
calculer (jue les frais de reproduction de cha(jue
feuille des cartes dressées dans les champs niontent