Ársrit Verkfræðingafjelags Íslands - 01.01.1915, Blaðsíða 28

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28 levé en détail prés de Hornafjörður — en 1902 une carte d’essai semblable avait déjá été levée prés de Reykjavik et en 1904 on continua les travaux en mesurant (íræfajökull, Skeiðarársandur et la région jusqu’á l’ouest de Vik. Comme il n’y avail pas de crédits pour envoyer des expéditions en Islande, les travaux se sont arrétés en 1905, mais l’interét une fois éveillé d’avoir la topographie de l’Islande levée de nouveau, les négociations pour avoir une somme annuelle á ce propos ont recommencé. Le résultat fut (|ue le trésor public danois accorda 10,000 Kr. par an pendant 15 ans et le trésor islandais 5,000 Kr. par an pendant 15 ans et enfin le budget de l’Etat-major donne le reste de ce (|ue coute le travail dans la campagne — ou une sornme généralenrent montant au lotal de ces deux susdites subventions. Pour cet argent on continue les travaux tous les ans depuis 1906 — seulement interrompus en 1909 parce qu’en 1908 on avait executé un double travail. En 1906, 07 et 08 on a continué la triangulation de Reykjavik vers le nord dans une largc ceinture le long de la cöte de l’ouest et des fjords de l’ouesl, et celte année nous avons l’intention de continuer la tri.angulation de lá jusqu’á la région d’Akureyri, oii nous cher- cberons de rejoindre la base mesurée en 1900. Prés de Gilsfjörð une base de contröle fut mesurée en 1907. Le levé en détail commencé en 1906 a été continuée de Eyjafjöll á louest el au nord et cclte année aprés avoir fini ies fjords de l’ouest, nous commencerons á Húnavatnssýsla. Partout oú des travaux topographi(|ues doivent étre executés d’une maniére rationelle il faut d’abord efi'ectuer un s(|uelette complet au([uel les détaiis peuvent étre attachés. On ne peut donc pas com- mencer un levé en détail basé sur une seule ligne par example prés d’Eyrarbakki. Car (|uand ces deux levés se joindront il ne s’accorderont [rrobablement aucunement et cela provient de l’accumulation d’erreurs. C'est seulemenL lors(|ue les deux lignes de Reykjavik et d’Eyrarbakki seront unies par une chaine trigonométrique el par celle-ci mises d’accord qu’il sera possible de travailler sur le susdil terrain sans accumulation d’erreurs. Le procedé pour ellectuer une base pour des travaux to[)Ographi(|ues est donc le sui- vant: Quelquepart sur le terrain en (piestion, on mesure la longueur d’une ligne droile (base) avec un appareil de mesure des Iongueurs s’y adaptant. Sur cette ligne on construit un canevas trigonométrique ininterrompu dont on mesure les angles et dont on peut par consé(|uenl calculer les cölés. Pour éviler des erreurs dans la chaine trigonomélri([ue on mesure ordi- nairement [>lusieurs bases. Ayanl trouvé la longueur des cölés on est maintenant en état de marquer les j)OÍnts du triangies sur un papier á une echelle convenable et on obtient ainsi une base sur la(juelle on peut construire losqu’il faut mesurer tous les détails du terrain. Pour placer correctement sur la surface de la terre le terrain donl il s’agit, il faut déterminer des positions absolues sur un ou j)lusieurs points du triangle par des observations astronomiques* en d’autre termes, il íaut par des moyens astronomi- (|ues déterminer la latitude et la Iongitude du point et en vue de l’orientation du eanevas trigonometri(|ue, déterminer un azimut d’un des cötés du triangle. S’il s’agit d’un territoire élendu, il faut tenir comple de la courbe de la surfaee de la terre et comme les l>oints sont mar(|ués sur un papier plan il est néces- saire de choisir une projection ([ui s’accorde exacle- ment avec la partie du spheroide ([u’occupe la sur- face en question. Coinme une carle topographique en général doit donner des renseignements sur la coníiguralion du terrain il faut donc aussi par (|ueh|ue nivellement déterminer les hauteurs au dessus du niveau de Ia mer. Nous allons voir comment l’Etat-major en mesurant l’lslande s’y esl pris pour atteindre ces deux buts. La [)iemiére ligne de base fut mesurée prés de Reykjavik en 1900. La nature du terrain ne permel- tant j>as de mesurer une ligne ininterrompue, il a fallu messurer trois fraclions dill’erentes jointes par une triangulation bien exacte et unies par deux points íixes enfoncés dans le terre et donl la ligne d’union est la base calculée. Une de ces fractions mesurées va environ de Skólavarða á Oskjuhlíð et a une longueur d’environ 1290 m, l’autre va de Landakot á Melar et a environ 1034 m et la troisiéme va de Ráðagerði á Suðurnes et a environ 1409 m. L’erreur moyenne da chacune d’elles est 3—5 mm. Un des points de départ de la ligne de base est prés du phare de Grótta et l’aulre á Rauðarárholt. Cetle ligne qui doit étre bien gardée pour l’avenir a 6572,351 m de longueur. Le mesurage direct de ces trois susdites fractions est comme celui de touts les lignes de base en Islande executé avec l’inslrument de mesure de Jáderin. Cet appareil (Fig. 1—3, pag. 9 —10) qui est le plus moderne pour inesurer des bases et aussi le plus usité dans tous les pays, a été inventé par le professeur suédois Jáderin, et les derniéres années bien perfectionné par le »Bureau international des Poids et Me- sures« á Paris. Quant á l’appareil appartenant á l’Etat-major il a été encore perfectionné par l’État- major lui-méme. L’instrument consiste d’un nombre de fils longs de 24 m el d’un alliage (environ 2/s acier et 7» nickel) ayant un coefficient de dilatation trés restreint. Ces íils ont á chaque bout une échelle et on les tend par un mécanique spécial. Quand ils sonl sus[)endus librement, ils forment une Iigne

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