Ársrit Verkfræðingafjelags Íslands - 01.01.1915, Qupperneq 29

Ársrit Verkfræðingafjelags Íslands - 01.01.1915, Qupperneq 29
en chainette et la distance entre leurs extremités pourrait se trouver par l’équation de la ligne en chainette, cela ne se pratique pourtant pas, mais on les vériíie ordinairement sur une base d’étalonnage exactement déterminée d’avance. L’Etat-major en a deux et pendant le travail a Reykjavik on en avait encore établit le troisicme a Melar. Ces bases d’étalonnage sonl mesurées avec un mctre .d’acier controlé. Du reste les lils ont aussi été vérifiés dans le susdit Rureau de Paris. Au com- mencement les íils furenl tendus par des ressorts (tendus a 10 kg) plus tard toujours par des poids. Si sur la ligne qu’on va mesurer on met des trépieds fails ;i cet ellet et exactement marqués et alignés et si l’on tend les fils successivement de l’un á l’autre, on est donc en état de déterminer la longueur de la ligne. Si l’on a un bon appareil et un sol propice on peut faire eela avec une erreur moyenne de moins d’une millionicme. Avec cet appareil furent donc mesurées non seulement les lignes prcs de Reykjavik, mais aussi les autres lignes de base. En 1900 on mesura ainsi une ligne de base prcs d’Ak- ureyri de Holt ;i Torfunef dont la longueur esl 1607.G70 m + O.s mm. Prcs de Hornafjörður, ;i Melar- tangi on mesura en 1902 une ligne d’une longueur de 50 3 0,187 m -L 4,2 mm. Et entin en 1907 prcs de Gilsfjörður une base d’une longueur de 1885,823 m -I 0,7 mm. En 1900 furent aussi executés prcs de Reykjavik les susdits travaux aslronomi(|ues pour déterminer les positions absolues. L'observatorie fut établi prcs de Skólavarða oii se voient encore quel(|ues-uns des poteaux. L’instrument dont on se servait pour ces observations est parmi les plus grands et les plus parfaits de son espéce, une lunelte meridienne appar- tenant á »Den danske Gradmaaling«. La lalitude fut déterminée par des observations meridiennes selon la melhode de Horrebow et le résultat fut: La lati- tude de l’observaloire de Reykjavik 64° 08' 32",n + ()",i3, ou seulement une erreur moyenne d’environ 4 m dans l’angle de la normale avec le plan équa- torial. Comme en 1900 il n’y avait pas encore de com- munication tclégrapbi(]ue en Islande, ía longilude íut déterminée en envoyant des chronomctres entre l’Is- lande et les observaloires de Copenhague et d’Edim- bouig, ce qui fait <|ue la longitude ne put ctre déter- minée aussi exactement (|ue la latitude. Comme longi- tude de l’observatoire on obtint 2h 18m 02s,i ± 0S,7 á l’ouest de l’observaloire de Copenhague. Donc une erreur moyenne d’environ 150 m dans sa situa- tion á l’ouest du meridien de Copenhague. Des ob- servalions astronomiques pareilles furent executées á Naustabrekka prcs d’Akureyri et lá on obtint le resultat suivant: Pour la latitude 65° 40'15'',os i 0",os. Pour la longitude 2h 02m 39s,6 + 0s,g a l’ouest de Copenhague. Ayant en 1900 lous les instruments astronomi(|ues, l’intensité relative de la pesanteur prcs de Reykjavik et d’Akureyri fut aussi déterminée par des mesures avec des pendules, á l’usage de »Den danske Gradmaaling«. L’instrument dont on se servit appartenait á »Den danske Gradinaaling«, rnais inutile de le décrire ici. Pour Reykjavik on obtint: g = 9,82298 m et pour Akureyri g = 9,82365 m. Les valeurs théori(|ue sont relativement 9,82240 et 9,82347 m. II va de soi que soit á Reykjavik, soit á Akur- eyri on détermina l’azimut d’un des cötés du triangle. Prcs de Hornafjörður enfin, pour le contröle on déter- mina en 1902 la latitude et l’azimut. Pour sorLir des lignes de base plus peliles et atleindre les cötés plus grands du triangle il faut faire une triangulation bien exacte dans le soi-disant canevas de bases et celui-ci doit ctre compensée mélhodiíiuement. Cela a été etlectuc á Reykjavik, Akureyri et Gilsfjörður. A Hornafjörður la base est si longue ([u’il ne peut ctre que partiellement ques- tion d’un canevas de bases. Un canevas trigonomé- triijue fait par triangulation réunissant toutes les Iiases ful déployé sur le pays. Ce canevas a dá se conformer á la nalure du terrain et á plusieurs end- roits il n’a donc pu obtenir la forme desirée, par exemple le long de la cöte du sud. Mais on a pour- tant parlout obtenu des triangles passables, vu le but, et qu’il soit de suile souligné (jue ce but ctait topo- graphique, c’est-á-dire de procurer une base sur laquelle pouvait ctre dressée une carle á l’échelle 1:100000 (les carles sont déssinées á l’cchelle 1:50000). Les angles sont mesurés avec trois nouveaux instru- ments (instruments universels) dont surtout un a été trcs employé. Le cercle horizonlale a un diamctre de 14 cm et la leclure se fait avec deux micrométres inicroscopitjues donl la jilus petite lecture micro- mctri(jue est 1". Ordinairement on mesure les jioints principaux en 4 series et les autres en 2 series. Pour déterminer la hauleur relative la distance zenilhale est mesurée, l’instrument fait jiour cela étant muni d’un cercle horizontal avec un niveau á bulle cor- respondant. Pour les signaux des stalions on essaya la premicre année de faire usage des conslructions en fer, mais celles-ci ne pouvaient resisler au vent et dejiuis on a seulement construit des pyramides solides en pierre (excejoté jiour les canevas de bases). Les centres des stations sont marqués par des che- villes de laiton enfoncées dans le rocher ou dans une grande jiierre, quelqueparl sur la cöte du sud, par une colonne cimentée dans le sol. Sur la cheville s’élcve une barre autour de iaquelle la pyramide est construite symétri(juement. Le calcul de la triangulation est execulé coinme

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