Milli mála - 01.01.2013, Blaðsíða 283
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(c. 1170, ibid.). Fort cordage dis-
posé de chaque côté du mât et
destiné à le tenir latéralement
(c. 1155, Brut). || De l’anc. scand.
höfuðbenda, ‘lien du sommet (du
mât)’ (TLFi, s. v. hauban ; Ridel
2009 : 224–225) ; cf. l’isl. höfuðben-
da, -bendur (pl.).
→ FM hauban.
holgurdine, s. m. ou f. Cordage des-
tiné à relever une voile le long du
mât, afin d’en diminuer la surface,
syn. de cargue (c. 1170, St Edmund) ;
cf. bagordinge, gurdinge. || De l’anc.
scand. gyrðingr, ‘sangle’, précédé
d’un élément indéterminé qui pré-
cise probablement la position du
cordage (Ridel 2009 : 229).
hune, s. f. Tête de mât (c. 1170, St
Gilles). || De l’anc. scand. húnn,
‘tête de mât’ (Ridel 2009 : 233–
235) ; cf. le norn des Shet. hun et le
viel angl. hun- (attesté dans le com-
posé hunþyrlu, 11e s.).
→ FM hune, ‘petite plate-forme établie
dans la partie supérieure du bas-
mât’ (17e s.).
lispreu, s. m., forme : lispriez (c. 1155,
Brut). Perche de bordure de voile
(c. 1160–70, Rou), qui avait la même
fonction que la bouline. || Du frq.
*līk-sprēut, ‘perche de bordure’
(Ridel 2007 : 214–215, 2009 : 88) ;
cf. le moy. néerl. līk, ‘bordure d’une
voile’, et sprēt, ‘perche’.
lof, s. m. Coin inférieur d’une voile
qui est du côté du vent (c. 1155,
Brut). || Du frq. *lōf, ‘côté du vent’
(Ridel 2009 : 87) ; cf. le moy. bas
all. lōf.
→ FM lof.
mast, s. m. Fort espar, planté à peu
près au milieu d’une embarcation,
qui supporte la vergue et la voile
(1086–1100, Roland). || Du frq.
*mast, ‘mât’ (TLFi, s. v. mât) ; cf. le
néerl., l’angl. et l’all. mast.
→ FM mât.
nodra, s. m. Vergue, en particulier
chaque extrémité de la vergue
(c. 1170, St Gilles). || De l’anc.
scand. *nauð-rá, ‘vergue de secours’,
composé de rá, ‘vergue’, et de nauð,
‘secours’ (Sandahl 1982 : 164 ;
Ridel 2009 : 250–251).
raelingue, s. f., forme : relingue.
Cordage cousu sur les bords d’une
voile afin de les renforcer (c. 1155,
Brut). || Dér. de l’anc. fr. eslingue au
sens de ‘cordage’ (DHF, s. v.
ralingue ; Ridel 2009 : 310) ; cf.
l’all. Schlinge, ‘lien, corde’.
→ FM ralingue.
rider, v. Voguer, louvoyer (1172–76,
Tristan). || Par anal. sémantique de
l’anc. fr. rider, ‘aller à cheval’, lui-
même issu d’un verbe d’origine
germanique (Greimas, s. v.) ; cf.
l’all. reiten, ‘chevaucher’.
ris, s. m. Rangée de petits cordages
permettant de diminuer la surface
d’une voile et de l’adapter à la force
du vent ; on dispose d’une ou plus-
ieurs bandes de ris (c. 1155, Brut).
|| De l’anc. scand. rif, ‘ris’ (TLFi,
s. v.) ; cf. l’isl. rif, le norv. rev, le
suéd. ref et le dan. reb.
→ FM ris.
scolaringe, s. m. collier de mât com-
posé de boules (c. 1170, St Gilles). ||
De l’anc. scand. *skála-hringr, ‘cer-
ÉLISABETH RIDEL