Milli mála - 01.01.2010, Blaðsíða 45

[ruzena n’a rien] serait la conséquence logique. nous pou-
vons d’ailleurs tester cette relation logique en joignant ces
phrases de la manière suivante: [l’enfant est la seule chose
que ruzena possède] ET [ruzena fait passer l’enfant] SI
BIEn QuE p [ruzena n’a plus rien].
10. «Je t’attendrai à 4 heures devant la brasserie.» (La valse aux
adieux, 50)
«Ég bíð eftir þér fyrir framan kaffihúsið klukkan fjögur.»
(Kveðjuvalsinn, 33)
Ici également les références des pronoms sont évidentes
«Je» représente Klima et «t’» ruzena, deux des personnages
principaux du roman. La proposition [Klima attend ruzena à
4 heures devant la brasserie] est sans ambiguïté puisque les
phrases du passage «On peut se voir à 4h» et «Il fallut ensui-
te convenir d’un lieu de rendez-vous. ruzena proposa la
grande brasserie de la station», expriment l’organisation
d’un rendez-vous au lieu et à l’heure concernée.
Il y a néanmoins des phrases contenant des éléments dissociés du
contexte mais dont le verbe au futur simple est malgré cela traduit
avec le présent. une caractéristique commune à ces exemples est
que la proposition p ne doit pas y être interprétée littéralement.
reprenons l’exemple n.9 (v. p. 12) pour examiner cette caractéris-
tique:
11. «Parce que cet enfant est la seule chose que tu possèdes, dit
la quadragénaire. Si tu fais passer l’enfant, tu n’auras plus
rien et il te crachera dessus.» (La Valse aux adieux, 105)
«Ef þú gloprar barninu út úr höndunum á þér, hefurðu
bókstaflega ekkert í höndunum og hann hrækir á þig.»
(Kveðjuvalsinn, 67)
La seconde forme au futur simple de ce passage «crache-
ra» est traduite avec le présent alors que le syntagme [Klima
crache] a peu de sens par apport aux phrases du contexte
immédiat. Mais [cracher sur quelqu’un] peut vouloir dire
[mépriser quelqu’un] ce qui est déjà plus facilement reliable
à la phrase précédente, puisque quelqu’un qui ne possède
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