Le Nord : revue internationale des Pays de Nord - 01.06.1944, Blaðsíða 256
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LE NORD
ment aux États-Unis et au Canada, par des émigrés. Il a été en-
core plus difficile d’avoir les ouvrages de ce genre de l’U. R. S. S.,
surtout parce que les publications parues depuis 1918 sont abon-
dantes et souvent introuvables. Quant aux autres pays, on cherche
á acquérir tous les ouvrages écrits par des Finlandais et toutes les
traductions d’œuvres finlandaises, dés qu’on a connaissance de leur
apparition, et la Bibliothéque de l’Université s’efforce de rendre
ainsi ses collections aussi complétes que possible. Il en est de méme
des monographies, méme des brochures, qui traitent de la Fin-
lande. Quant aux « fennica » des périodiques étrangers, il est im-
possible, bien entendu, d’étre complet, mais la Bibliothéque s’ef-
force de recueillir autant que possible les articles d’auteurs fin-
landais, parus dans les dits périodiques, surtout s’ils ont un carac-
tére scientifique, tandis que pour les autres « fennica », seule une
partie en a pu entrer dans nos collections.
La section des « fennica » ne s’efforce pas seulement de réunir
le plus possible de la littérature récente, mais aussi de compléter,
dans la mesure du possible, ses collections de livres anciens. Quant
á ceux des XVIIe et XVIII6 siécles, il y a des lacunes sensibles, et
dans la majorité des cas les chances de trouver les ouvrages man-
quants sont minimes. Des recherches faites, par des fonctionnaires
de la Bibliothéque, dans un certain nombre de bibliothéques en
Suéde ont montré qu’une grande quantité d’ouvrages, surtout des
écrits jubilaires et autres publications de l’université, des écrits
personnels de toutes sortes et autres piéces n’y étaient conservés
qu’en un seul exemplaire. La Bibliothéque de l’Université entreprit
alors de faire prendre des photostats de ces publications, et au cours
des années 1936—39 elle en refut environ 2.600, principalement
de Suéde. Pendant la guerre actuelle, cette activité n’a mal-
heureusement pas pu étre poursuivie.
La section des « fennica » comprend aussi des collections de
cartes et de musique, dont l’accroissement se fait d’aprés les mémes
principes que pour les imprimés. Sans prétendre á étre complétes,
ces collections sont riches et précieuses.
Alors que le prét au dehors est autorisé pour le département
général, la section des « fennica » est, dans son ensemble, une col-
lection qu’il faut consulter sur place. Devant étre une collection
normale des « fennica », il ne saurait étre exposé aux risques que
comporte tout prét á domicile. On admet toutefois le prét á
d’autres bibliothéques, á la condition, bien entendu, que les livres
restent dans l’établissement emprunteur et y soient étudiés dans